Le Légendaire, festival du conte et de l’imaginaire
- du 20 octobre au 29 novembre 2020
- dans 11 communes de l’Eure et Loir
- dans les villages et les quartiers, les bibliothèques, les salles des fêtes, un foyer d’accueil, un musée, une prison.
La ligue de l’enseignement d’Eure et Loir en partenariat avec la compagnie Hamsa organisatrice du festival invitent chaque année les artistes conteurs, conteuses, musiciens, musiciennes, auteurs à partager leurs histoires avec différents publics.
« Cette année si particulière, un thème s’est imposé à nous : « L’Homme et la Nature et… la nature de l’Homme ! ». Jamais la prise de conscience n’aura été aussi grande, l’enjeu si prégnant. Le genre humain, en perdant le lien sacré avec Notre Mère la Terre, saccage tout ce qui tisse le Vivant et s’auto-détruit lui-même. Jamais la Vie n’aura parue aussi fragile et l’humanité autant interdépendante de son environnement. Les contes, les mythes et les légendes ne cessent de nous sensibiliser depuis la nuit des temps à l’harmonie indispensable avec la Nature, à nous mettre en garde contre les défauts de notre nature humaine, contre le risque même de fin du monde comme dans le récit biblique du Déluge ou le Crépuscule des dieux nordique. Ces récits nous invitent également à mieux percevoir la beauté du monde qui nous entoure, à nous émerveiller encore et encore du miracle permanent de la vie, à nous appeler à rétablir l’équilibre perdu. Le refrain d’un chant de guérison navajo nous le rappelle comme une incantation « Dans la beauté fasse que je marche ! ». Voilà donc ce que nous évoquerons dans cette 21ème édition du Légendaire à travers des récits venus aussi bien des Peuples premiers que de la mythologie antique, des amérindiens du désert de l’Arizona que des apiculteurs de nos campagnes. »
Extrait de l’édito du festival : Pascal Fauliot, directeur artistique
Pour que l’eau vive des paroles légendaires puisée dans la nuit des temps, sur tous les continents, irrigue le cœur de chacun et fasse dialoguer les civilisations. Pour que fleurissent la sagesse, le rêve et le rire. Pour conter et raconter sans cesse la geste des héros et des héroïnes qui nous inspirent. Afin de ne pas oublier ce qui « conte » vraiment.
